Laguna de Ojo de Liebre - 2
Guerrero Negro
Laguna de Ojo de Liebre - 1
Guerrero Negro
Bahia Sebastian -
Vila Jesùs Maria
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Santa Rosalita
Bahia Santa Maria -
Après San Quintin
Cabo Banda -
La Bufadora
Ensenada
Punta San Miguel
Laguna de Ojo de Liebre 2 - Guerrero NegroLaguna de Ojo de Liebre 1 - Guerrero NegroBahia Sebastian - Vila Jesùs MariaSanta RosalitaBahia Santa Maria - Après San QuintinCabo Banda - La BufadoraEnsenada - Punta San Miguel
Et voici nos premiers bivouacs mexicains, aïe, aïe, aïe
Joyeux Noël  ! ! !
Pour nous, nous partons pour une belle rando qui remonte la lagune. On voit au loin des baleines, dont l’eau rejetée de leurs bronches nous fait penser à un jet d’eau.
Ces 4 heures de balade nous permettent notamment de trouver un autre bivouac. Donc, de retour, nous prenons la Tanière et la déplaçons de 2 km. Pas loin, mais quelle vue, tranquillité. Génial.
Pour poursuivre la journée, une petite balade  à pied le long de la lagune et un excellent repas tous les 3 pour notre dernière soirée.
Tout comme les nombreuses méduses bleues qui flottent dans la mer et les différents oiseaux qui la survolent.
Et bien sûr, nous aurons la chance de voir des baleines.
                               Superbe. Magnifique.
Extraordinaire sortie pour cette veillée de Noël !!!
Mais double plaisir. En voguant, les dauphins nous accompagnes et jouent avec le bateau. Superbe.
Et en ce 24 décembre, nous partons pour 2 heures et demie d’observation. Certes, il aurait été préférable d’attendre encore quelques semaines, mais Michael repartira pour les USA demain et nous sommes seuls ! Seuls sur le bateau, seuls dans la lagune.
Ojo de Liebre est très connu pour y voir les baleines. La saison débute mi-décembre et s’étire jusqu’en mars.
Et quel endroit exceptionnel pour les observer ! Car il s’agit, rappelons-le, d’une lagune. La mer y est donc très tranquille, contrairement aux nombreux autres lieux à travers le monde.
Bref, ces baleines, les mêmes que nous voyions 6 mois plus tôt en Alaska, font le
voyage du Sud, sur près de 12'000 km pour mettre au monde leur petit.
Las Ballenas, los delfines & co
… nous prenons la route pour la Laguna de Ojo de Liebre. Véritable lac intérieur, s’étirant sur près de 50 km et une vingtaine en largeur, elle est une réserve naturelle, appelée la «biosphère El Vizcaìno».
Dès que nous quittons la Mex 1, nous nous engageons sur une route de sable qui essaie de gagner un peu d’espace sur une mer, qui elle en grappille continuellement. Du reste, des «poches» de lac salé se forme ça et là et parfois l’eau nous entoure.
Laguna de Ojo de Liebre : Reserva de la biosfera El Vizcaìno
Nous retrouvons donc Michael, qui a pu régler son problème. On profite du resto sympa pour y manger et le lendemain, après un petit passage en ville pour quelques emplettes et une petite balade «citadine»…
… pour filer sur le resto choisi à Guerrero Negro.
Cette ville se situe à la frontière entre Baja Nord et Baja Sud.
Notre point de rencontre est situé juste avant la ville et respectivement juste avant le check-point «sanitaire». Nous avons régulièrement des check-point. La plupart sont militaires, parfois policiers et à cette «frontière-ci», sanitaire. Nous les passons toujours sans encombre.
Guerrero Negro
En attendant, nous reprenons la route pour nous rendre à Vila Jesùs Maria. De là, nous prenons un chemin de sable sur 15 km pour rejoindre une grande baie.
 
Aucune habitation. Une petite construction avec un garde et 2 chiens. Quelques pêcheurs viennent y travailler le matin et repartent en journée.
Après notre belle escapade, nous ravalons les 15 km de route en sable…
Ballade sur cette immense baie. Le vent souffle. Le sable vole à quelques cm en dessus du sol, les oiseaux voltigent, Michael sort son vélo et les 2 chiens nous accompagnent.
Bahia Sebastian : Wild Laguna
Au petit matin, Michael part pour Guerrero Negro. Il veut faire régler un problème technique sur son RV. On se donne rendez-vous dans un resto trouvé sur «i-overlander» et de notre côté nous partons en rando en direction du phare et des criques environnantes.
En chemin, nous tombons sur un américain, posé avec sa caravane. Seul, perdu face à l’océan, il passe 4 mois par année ici. Bon il y a pire comme endroit. De plus c’est gratuit.
... et faisons également quelques balades et remontons notamment les plages situées au sud, au gré des marées.
Et le soir, nous nous endormons au son des vagues qui de manière immuable viennent s’échouer contre les rochers en contre-bas de notre bivouac.
Une mélodie qui nous berce et va nous bercer encore de nombreuses semaines, car nous resterons finalement plus de 2 mois et demi en Basse Californie.
C’est donc avec prudence que nous y descendons et trouvons un promontoire rocheux non loin du village.
Quelle vue et site. Magnifique.
Nous surplombons l’océan. Nous y restons finalement 3 jours.
... mais nous trouvons un bivouac de rêve tout proche de Santa Rosalita. Ce tout petit village de pêcheurs est un peu perdu. Il est situé à une vingtaine de km de la Mex 1, et si la route qui y mène est elle en très bon état, le village situé en contre-bas d’un plateau est pourvu de routes complètement défoncées.
Santa Rosalita
Alors que nous avions décidé de rester 2 jours ici, nous reprenons la route et à nouveau retournons sur la côte Pacifique. Bien nous en prend. Non seulement la météo est à nouveau ensoleillée...
Nous profitons de la vue, confortablement installés... 
Si les anges ne nous auront pas apporté la plus belle météo, ils auront au moins permis à Michael de rejoindre, mais juste juste, en roues libres, la station service. Pffff, chaud devant. Il faut dire que les RV américains, ça boit… Nous on est tranquille, avec une autonomie de 1000 km, rares sont les fois où nous avons été «court».
Cette météo maussade, grisâtre… n’est pas meilleure au réveil. Il pleut. Cette baie réputée pour sa grande beauté et les variations de sa mer bleue et verte, n’est bien évidemment pas pareil sous ce ciel. 
Bahia de Los Angeles
Le lendemain, nous mettons le cap au sud. Nous pensons rejoindre Bahia de Los Angeles, sur la côte du golfe / Mar de Cortès. Tout un nom.
Ces premiers jours nous permettent gentiment de nous acclimater à ce nouveau pays, même si nombre de commentaires vont dans le sens que Baja n’est pas totalement le Mexique. On verra. Pour l’instant on profite pleinement du moment présent.
Bahia Santa Maria
Nous reprenons la route en direction de San Quintin, sans vraiment nous y arrêter. La Mex 1 est en piteux état, les nids de poules y sont légion ! Et ce n’est pas toujours facile de slalomer entre ces nombreux trous, le trafic inverse et ceux voulant dépasser…
Bref, nous filons jusqu’à Santa Maria, légèrement plus au sud et nous arrêtons dans un bel hôtel en bordure de mer. La météo devient plus grise, il pleut même. Nous nous décidons donc tous les 3 pour un bon resto à l’hôtel. Excellent repas et très agréable moment.
Cabo Banda : La Bufadora
Après une première nuit à Punta San Miguel, sur les bords de l’océan, un joli couché de soleil, quelques surfeurs...
Ensenada est une assez grande ville, elle compte quelque 400'000 habitants. Pour nous, elle rimera surtout avec achat, dentiste, puis un arrêt chez Fiat chez qui nous aimerions un commentaire sur ce voyant qui s’allume régulièrement et nous coupe le turbo.
Si notre dentiste s’avère être excellent et l’accueil chez Fiat tout à fait sympa, l’approche du chef d’atelier est détestable et nous fera partir de suite. Avant toute chose, il souhaite une avance de 100 US$, alors qu’il lui faudrait juste faire un diagnostique électronique. Donc on oublie et on continue. Finalement ce petit tracas ne nous embête pas plus que ça et nous ferons le contrôle souhaité une autre fois.
Ensenada
... nous filons le lendemain sur Punta Banda, situé à un 18 km au sud d’Ensenada. Cette petite langue de terre s’étire dans l’océan et offre de très belles vues plongeante. Une petite bourgade touristique, pleine d’échoppes jalonnent une ruelle centrale en direction de la mer, LA BUFADORA.
Passage en douane
En préambule, voici quelques informations sur la Basse Californie.
Cette péninsule s’étire sur 1600 km entre sa pointe nord, Tijuana et son extrémité sud, Cabo San Lucas. Ces 2 villes sont du reste reliées entre elles par la Mex 1, qui mesure 1731 km. Bordée sur sa face Ouest par l’océan Pacifique et sur sa face Est par le golfe de Californie, aussi appelé la mer de Cortés, elle est séparée en 2, Baja Nord et Baja Sud.
Si le climat y est aride et plutôt désertique, on ne se trouve jamais loin de la mer et on recense non moins de 3250 km de rivage.
Maintenant, un avis subjectif. Nous, hé bien on a aimé. Beaucoup.
Sans doute est-ce également lié au fait, que nous nous trouvons dans un esprit plus «vacancier» que purement visite et ces 2 états s’y prêtent à ravir.
En même temps, on a une nette préférence pour Baja Sud. Sans doute le climat plus chaud aura aussi joué en sa faveur. Et les routes… au sud elles sont très bonnes, alors que celles du nord…
Allez, on vous emmène y faire un tour.
Nous arrivons donc assez tôt à la douane. Nous connaissons déjà  globalement la procédure qui est décrite sur de nombreux sites de voyageurs, tant il est vrai que l’écrasante majorité de ces derniers choisissent la douane de Tecate, plutôt que celle de Tijuana, car bien plus petite et plus simple.
Tout d’abord, il nous faut trouver une place pour parquer nos camping-cars. Pour mémoire, nous voyageons une quinzaine de jours avec Michael, rencontré à Las Vegas et que nous avons retrouvé la veille au dernier bivouac américain.
A toutes fins utiles, voici quelques infos pour le passage de la douane. Il vous faut vous rendre à pied avec vos documents. Vous recevez alors un visa de 6 mois. Puis vous devez aller faire des copies de tous ces documents (la petite pharmacie dans l’angle, côté mexicain), revenir à la douane et faire vos documents pour l’importation provisoire du véhicule. Document valable… 10 ans ! Cool… sauf que… nous avons Charly, notre petit scooter, et ça change tout. Seuls les voitures, camping-cars et bateaux reçoivent une autorisation de 10 ans. Les motos n’obtiennent que 6 mois. Longue discussion pour trouver une solution, mais il n’y en a pas. Cela nous embête, car si nous rentrons en Suisse pour l’été prochain, et donc recevrons un nouveau visa de 6 mois à notre retour au Mexique fin août, la Tanière restera ici et… sera donc hors délai. Il nous faudra donc passer au SAT, administration mexicaine, pour évaluer les options. Mais ce sera pour plus tard.
Bref, une fois que nous avons tous nos documents, nous retournons, toujours à pied, aux USA  qui connaissent cette procédure à l’encontre de la leur, mais qu’ils acceptent sympathiquement, afin de récupérer votre véhicule et enfin passer la douane.
Le véhicule sera… heu disons visité plutôt que fouillé. La jeune douanière avait l’air d’être dans un musée.
Donc tout cool, on se retrouve de l’autre côté. Le temps pour Michael et nous de trouver une banque, de retirer des Pesos et vamos à Ensenada.
 
La route qui y descend serpente à travers des collines et des vignobles.
Très sympa. Ca invite à s’arrêter et découvrir un peu plus. Mais on a prévu un peu d’intendance à Ensenada, et nous avons notamment un rendez-vous chez le dentiste.
Voilà, en ce 25 décembre, Michael reprend le chemin du Nord. Il ne le sait pas, mais le Sud… pffff, top et «du kannst golf spielen wenn du es wünschst ;-)» il faudra que tu reviennes l’hiver prochain mon ami. Tchüss und schöne Fahrt.
 
Baja Califonia, la côte Pacifique :
d' Ensenada à Guerrero Negro
Préambule
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